Les femmes étrangères et les Guyanaises.
Les étrangères, je ne sors pas avec elles, pour éviter l’ironie.
On dit qu’elles sont difficiles à aborder », mais « elles ne sont pas difficiles. Ce qui fait qu’elles sont difficiles, c’est qu’elles sont un peu réticentes avec les étrangers.
Surtout, elles ne veulent pas être découvertes avec des étrangers. On les ironiserait et elles se sentiraient déçues
Pour les contacter, si elle veut venir chez moi d’accord, si elle ne veut pas, ça ne fait rien. Ce ne sont pas des femmes avec qui je veux vivre.
Pour les aborder, il faut qu’elle commence à s’habituer à vous.
Il y a échange de salutations, puis une petite parole de tous les jours amène un certain flirt et puis un jour ça y est! Je ne trouve pas cela trop difficile
Elles n’aiment pas dire bonjour, elles le disent quand elles le veulent, ce sont surtout les jeunes… je lui pose une question et elle me répond oui. Mais un oui avec « hésitations ». J’insiste jusqu’à ce que je réussisse » à avoir une réponse.
Après être habitué, il n’y a pas de problèmes. Parfois elle demande des services.
Quand on n’a pas de femmes, on couche avec beaucoup de femmes différentes.
Les brésiliennes, je les ai rencontrées accompagné par des Brésiliens. On peut les retrouver « coté la crique ». C’est un endroit « situé dans la ville de Cayenne, il y a une brèche ou l’eau coule jusqu’à la mer. Là, il y a une série de boites de nuit. Il y avait beaucoup de Brésiliennes dans les années 1978-79, mais là il n’y en a pas beaucoup. Il y a aussi des Dominicaines.
Dans une boite, elles sont faciles à aborder. « Là, on propose à une dame et ça y est!
Les Haïtiennes, « ce qu’elles font ici, elles ne le feraient pas en Haïti. En Haïti, il fallait marcher jusqu’à user ses chaussures avant de faire la conquête d’une femme qu’on aime. Tandis qu’ici, rencontrer la première fois, proposition et ça y est!
Ce n’est pas leur faute, c’est le problème de la vie. Il faut manger, il faut boire, loyer…c’est ce qui explique leur mode de vie, ce sont deux situations différentes.
Ce n’est pas tous les jours qu’on peut dépenser, les dimanches, on fait une petite dépense de 150 F
« Moi je ne pouvais pas toucher un grand salaire. Dieu fait que mon loyer n’était pas cher, la case coutait 100 F, L’électricité non plus, ça coutait 100F. Parfois, je pouvais gagner 2,000, 2,500 F !