Nostalgie du retour au pays natal

Un jour dans le Métro à Paris sur la ligne Fontainebleau, dans un des wagons se trouve face à face un Guyanais et un Haïtien. Ils se regardent s’étonnent, se regardent encore, et puis le Guyanais se penche vers l’Haïtien et lui demande d’où il vient. L’Haïtien lui dit qu’il vient de Guyane et ce moment-là ils commencent à discuter sur le pays où ils ont habité et passé des moments fantastiques. Sans le vouloir, ils descendent au même arrêt et vont dans un café à l’intérieur du Métro et parle ; parle ; pendant toute la journée et ils veulent retourner en Guyane parce qu’elle leur manque. Puis ils remontent dans le Métro pour retourner chez eux triste de ne pouvoir allez chez eux, et ce moment-là, la locomotive du Métro décolle et part dans le ciel et les amène en Guyane en 20 minutes. Arriver à destination, la locomotive les laisse et repart faire ses lignes à Paris.

17ans -blanche-professeur-professeur

Interprétation

Le récit se fonde sur les catégories relations (face à face), lieux (café) état (peine) nostalgie ( manque) , mythologie ( train magique), technologie temps ( minutes) et décrit un attitude nostalgique et les valeurs d’harmonie et de dialogue.

Le Métro est objectivé, il devient un objet qui fait le lien entre la Métropole et la Guyane. Guyanais et Haïtiens découvrent leurs affinités en France car ils partagent la nostalgie de la Guyane.

Leur situation est instable, ils étaient bien en Guyane, mais pas en Métropole où ils n’ont pas leur place. Les deux n’ont fait que parler toute la journée et cela semble refléter un désengagement social. Le Guyanais et l’Haïtien ne travaille pas, ils sont nomades, se déplaçant en train allant là où bon leur semble.

Leur complainte va marquer le seuil de tolérance liminal qui va provoquer le retour à l’ancien pays. Le métro-train servant de médiateur entre la métropole et le pays d’origine.

La magie technologique est congrue avec les technologies quasiment magiques de la base spatiale de Kourou où se confondent Métro et Fusée.

Les Guyanais et Haïtiens sont assimilés par leur désengagement social et le récit pose la question de la légitimité de leur place en métropole

 

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