Je suis un célibataire. J’avais une femme à la maison, mais nous avions un problème, nous avons laissé tomber. Maintenant, je vis tout seul…dans une case. Comme je suis un homme, je me suis débrouillé.
J’ai quelques amies avec qui je passe des moments.J’ai au moins une amie avec qui je prends une certaine ambiance : sortir, aller au cinéma, etc. Une amie qui est disponible à chaque fois qu’une occasion se présente.
S’il y a un mariage, un bal, nous sommes là. C’est une compagne de sorties.
90% des femmes en Guyane ne peuvent pas travailler et il y en a qui sont obligées de gagner leur vie de façon malhonnête. Au point de vue d’un être humain, ce n’est pas un genre de vie souhaitable Il y avait une femme que j’ai rencontrée par hasard. Tout de suite nous nous mettons d’accord, nous passons un an, un an et demi ensemble. Je pensais à vivre définitivement avec elle malgré mon budget restreint.
Quand nous avons un petit problème, nous essayons toujours de le résoudre.Je lui ai toujours donné de l’argent pour envoyer à ses parents. Nous avons rompu à cause d’une copine à elle qui lui donne des conseils contre moi. Comme elle me fait des gestes qui n’agissent pas en mon sentiment, je deviens découragé et nous rompons. J’espère toujours trouver une bonne femme en Haïti avec qui je passe toute ma vie.
Quand, dans une maison, on n’a pas d’ennuis, on a pas de maladies, on est toujours en joie. Mon seul ennui vient d’un voisin. Nous habitons la même maison.Les femmes s’engueulent toujours, elles se racontent des secrets et puis, arrivées à un moment, ça y est; tripotage, injures.
Un jour en revenant d’un match de football, nous avons pu remarquer s’étendre une traînée de poudre s’étendre dans toute la salle. Quand je prends mon temps pour regarder, je m’aperçois que ce sont du poivre moulu qu’on a semé à travers la chambre. Je n’ai pas donné assez d’importance à cela. J’ai balayé, je les ai ramassés et jetés dehors. Et puis je me mets au lit vers dix heures du soir. Trente minutes après, j’ai les yeux lourds de sommeil quand j’ai aperçu une lampe allumée, les portes grandes ouvertes. Je me suis réveillé soudain, je n’ai pas vu la femme…une maladie s’était emparée de la femme. Comme une folie. Je ne savais pas quoi faire, je l’ai amenée chez un oncle tout proche,.
L’oncle a fait tout ce qu’il peut et elle s’est calmée un peu.Nous essayons de vivre comme nous pouvons, mais le voisin a tout fait pour me pousser à l’abandonner. Je sais tout ce qu’il a fait pour nous désunir. Dégouté, je vis seul, au lieu de changer de femmes de temps en temps, je préfère vivre tout seul.À la maison, je prends le travail tous les jours à 6 h le matin, , je ne pouvais rien faire à la maison. L’après-midi je fais les commissions, le market et le samedi comme c’est congé, je l’aide à tout faire dans la maison. Cette maison est toujours en joie. Quand elle fait quelque chose, je suis toujours prêt à l’aider.Je lui ai toujours donné de l’argent pour acheter des provisions en gros. En 1982, avec 800F on pouvait acheter beaucoup de choses. Maintenant si on donne 1,500f cela ne suffit pas…Vu que (les femmes) n’ont pas de travail, elles se mettent avec le premier venant, elle est obligée de faire n’importe quoi, je réfléchis à cela et je vois que ce n’est pas leur faute c’est les circonstances d la vie qui les font agir ainsi.
Pour sortie de cette situation, il faut qu’elles se mettent ensemble pour voir comment elles peuvent résoudre leurs problèmes pour la réunion tout le monde ne sera pas d’accord elles pourraient dire que cela ne les intéresse pas, mais il se peut qu’après, elles prennent conscience de leurs problèmes, qu’elles mettent les autorités locales au courant pour une demande d’aideIl y a des femmes qui sont ici depuis 4 ans, 5 ans, 6 ans
Une réflexion sur “31 Personnage «Une compagne pour sortir»”